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Généalogie des Rolin/Rollin

 Par Dominique ROLLIN

Chancelier de Bourgogne, Ministre de Philippe le Bon. Chevalier Seigneur :

d'Authun de Beauchamp de Chazeu de Monestoy & d'Aymeries

 

       Nicolas Rolin est né entre 1376 et 1378 à Autun, au sein d'une famille aisée de la bourgeoisie de cette ville. On ne sait du reste rien de son enfance ni de sa jeunesse, ceux qui ont écrits dessus n'ont fait que fabuler. On sait toutefois qu'il a étudié le droit romain et le droit canon, sans pouvoir préciser dans quelle université, mais qu'il a commencé sa carrière de juriste à Dijon. Par ses succès professionnels, il attira sur lui l'attention du duc Jean sans Peur qui le prit à son service. Pour commencer il travaille comme conseiller juridique, puis il fut nommé avocat au parlement de Paris, et finalement admis à participer aux négociations courantes comme conseiller politique. On sait que la ville de St Omer (62) était entre autres une de ses clientes.
    Après le meurtre de Jean sans Peur au pont de Montereau, sa carrière professionnelle est marquée par une ascension rapide. Philippe le Bon réclamant justice du meurtre de son père, découvre les qualités exceptionnelles de cet homme hors du commun, et il le prend à son service, également d'abord comme conseiller et comme avocat au parlement de Paris, puis comme "maistre des requestes" ; en 1455 il le nomme chancelier de Bourgogne.
Nicolas Rolin est décrit comme un homme très intelligent, érudit, travailleur, énergique, orgueilleux, parfois sans scrupule, mais toujours totalement dévoué à ses princes. Il était fin psychologue et compréhensif. L'éclat apparent de la gloire due à ses succès, il l'abandonna à ceux qu'il servait. Il ne protesta jamais lorsque l'indignation provoquée par des mesures impopulaires se retournait contre lui seul. Il était distant et impénétrable. Il était très intéressé par l'acquisition de biens matériels. Ce côté profane de son caractère faisait pendant à la foi, propre à son époque, en la bonté de Dieu qui pardonne les péchés, grâce au remord et à la pénitence, et aux œuvres charitables.
    Une fois devenu chancelier, il poursuit un double objectif : la grandeur et l'indépendance politique de la Bourgogne, et une coexistences pacifique de l'Etat de Bourgogne avec la France. Le couronnement des ces efforts fut sans aucun doute la paix d'Arras, qui doit être considérée comme son œuvre. Si aux vues de certains historiens cette paix portait en elle le germe du déclin de la Bourgogne, on peut leur objecter que la majorité des historiens, voient l'origine de ce déclin dans les prédispositions mentales de Charles le Téméraire, et de ça Nicolas Rolin ne pouvait pas le prévoir.

Durant la période où Nicolas Rolin fut chancelier, la Bourgogne s'agrandit de plusieurs territoires. Il avait participé avec compétence aux négociations décisives et aux mesures politiques qui menèrent à des succès, dont plusieurs historiens lui ont attribué le mérite entier. Il rattacha à la Bourgogne le Brabant et le Limbourg en 1430 et trois années plus tard des territoires situés outre-Meuse comme la Hollande, la Zélande, la Frise et le Hainaut. En 1435 la cession des villes de la Somme et en 1441 le Duché du Luxembourg fut réuni à la Bourgogne.

Nicolas Rolin fut un défenseur acharné du renforcement du pouvoir central, c'est-à-dire de la transformation de la Bourgogne en un Etat gouverné de manière centralisée et monarchique, avec la participation d'une noblesse de fonctionnaires. De ce point de vue, le rapprochement a été fait à diverses reprises dans la littérature entre Nicolas Rolin et le cardinal Richelieu.

Son idée directrice étant le renforcement du pouvoir central, en plein Moyen-Age, le chancelier Rolin devint obligatoirement un adversaire de la noblesse. Un concourt de circonstances diverses permit, cette noblesse de troubler la bonne entente qui régnait entre Nicolas Rolin et le duc, et de provoquer entre eux une mésintelligence, si bien que, sans avoir été démis de sa sarge, Nicolas Rolin n'exerça plus dans les dernières années de sa vie un pouvoir omnipotent en étroite collaboration avec le Duc. Nicolas Rolin mourut le 18 janvier 1462.

Dès le début de ses activités professionnelles et surtout comme chancelier de Bourgogne, Nicolas Rolin réalisa, grâce à la faveur de son prince et aux dons de tierces personnes qui cherchaient sa médiation, une fortune très enviée. Cela lui valut d'une part de fréquentes attaques, d'autre part d'êtres souvent présenté comme un homme cupide et sans scrupules, alors que sa richesse correspondait à sa position dans la société et à l'esprit du temps.

Nicolas Rolin a été marié trois foi ; il a eut de nombreuses relations et de maîtresses, des descendants sont nés de chacun des mariages et relations.

 

Ses épouses et maîtresses.

 

Sa première épouse Marie le Mairet ou Maigret, était la fille du second mari de sa mère Pérenet Maigret, celui-ci avait deux fille Marie et Jeannette. Marie épouse par contrat du 24 septembre 1398 à Beaune Nicolas, elle décède en 1400, sa sœur Jeannette épouse le frère de Nicolas Jean.  ; Un fils est né de cette première union. Cette naissance omise par Valat est cependant affirmé par le Manuscrit Delissey, de la Bibliothèque municipale de Dijon, comportant une représentation généalogique de la famille de Nicolas Rolin. Il ressort de cet arbre généalogique qu'un fils du nom de Nicolas est né en 1399 de cette union avec Marie le Maigret ; ce fils fut à dater du 5 janvier 1429 "échanson de la Duchesse de Bourgogne" Durant la guerre contre la Lorraine, il fut fait prisonnier en 1435, puis libéré en 1437, il mourut peu de temps après.

Les deux sœurs le Maigret mariées aux deux frères Rolin, Nicolas et Jean, de même que la mère  de Nicolas et de Jean qui avait épousée en seconde noce Perrenet le Maigret, moururent toutes les trois de la peste à Beaune quelques années seulement après ce triple mariage.

Sa seconde épouse fut Mairie de Landes, fille de Berthaud de Landes d'une famille originaire de Gênes maître de la monnaie de Paris en 1387, garde des joyaux du roi Charles VI le 19 août 1391, et de Philippotte Culdoé, elle même fille de Jean, conseiller et chambellan du roi Charles VI, général maître des monnaies de France prévôt des marchands de Paris, et Jeanne Mignon, fille de Michel, conseiller du roi et fondateur du collège qui porte son nom. Marie de Landes épouse Nicolas entre 1405 et 1407 elle est décédée après 1419 ;  plusieurs enfants dont nous parlerons plus loin sont nés de ce second mariage.

Par contrat du 20 décembre 1423 il épouse Guigonne de Salins, âgée de 18 ans, fille d'Etienne de Salins, chevalier, seigneur de Présilly en Franche-Comté et de Louise de Rye, petite fille de Mathieu de Rye et de Béatrix de Vienne. Quant Nicolas épouse Guigonne de Salins c’est l’époque de la fin de la guerre de Cent Ans, la maison de Bourgogne est puissante, elle s’étend jusque dans les Flandres. Elle est alliée de l’Angleterre contre la France jusqu’au traité d’Arras (1435), dont le Chancelier Rolin est un des principaux artisans, qui conduit à la paix entre la Bourgogne et la France.
Sa jeune épouse ne s'épanouit pas que dans son ombre comme on le croirait ; mais gouverne son foyer avec une liberté d’agir plus importante qu’on ne se l’imagine de nos jours. C’est elle qui est l’inspiratrice de l’Hôtel Dieu, à Beaune et c’est en association avec son époux qu’elle définit les bâtiments, conçoit leur aménagement, le mobilier et la décoration, et établit la règle des sœurs hospitalières. On retrouve sur les carrelages et les tapisseries les initiales enlacées de Guigone et Nicolas, témoignage de leur volonté de réaliser cette œuvre en commun. On trouve aussi la devise de Guigone, « Seulle », seule dame des pensées de son mari pour le guider vers le Salut.

En plus de ces trois épouses Nicolas eut des relations extra conjugales avec selon Jules Chifflet  une dame de Saint-Omer alors qu'il était avocat de cette ville. Son nom nous est inconnu par commodité nous la nommerons  la Dame de St Omer, et il aurait eut -selon Chifflet- un garçons nommé René Rolin, qui donnera naissance à une branche très contesté par les historiens qui ignoraient beaucoup de choses dont cette naissance que nous donne Chifflet. Cette branche est celle Artésienne qui recoupera un siècle plus tard celle Airoise par le mariage d'Anne Rolin (branche d'Arras) et Maximilien Rollin (branche d'Aire sur la Lys) et donnera les branches dite des Rolain de Belval, et les Rollin de Saint Venant  Air sur la Lys décrites en dernière page.

Il eut ensuite d'une dame qui nous est connu sous le nom de Dame d'Alix deux enfants Antoine légitimé en 1440 qualifié clerc et archidiacre d'Autun et Marguerite également légitimée en 1440 mariée à Jean Bouesseau, écuyer, procureur du Charolais, conseiller et maître des requêtes du duc Philippe, gouverneur de la chancellerie, décédé le 21 mars 1456.

Alors qu'il était marié Nicolas il eut d'une femme prénommée Louyse deux fils : 

Girard Rolin (voir page les racines de l'arbre) légitimé en 1441 et

Louis Rolin légitimé en novembre 1449 par le roi Charles VII et non pas par le duc de Bourgogne. Nous reparlerons de ce Louis Rolin dit bâtard d'Aymeries dans la page consacrée à la branche valenciennoise des Prévôts de Mons

Nicolas Rolin 1376 - 1462

Armes des Rolin

Sources :

Mémoire de la société Eduenne étude sur le chancelier Rolin Georges Valat 1912.


La splendeur des Rolin Brigitte Maurice Chabard, société éduenne des lettres sciences et arts (Autun France).

 

Nicolas Rolin Chancelier de Bourgogne Herta-Florence Pridat 1996

Portrait de Guigonn de Salins

L'Hotel Dieu ou les Hospices de Beaune

Note sur une branche illégitime de

Nicolas Rolin et la Dame de Saint Omer

 On retrouve une généalogie faisant mention d'un certain René Rolin né à Saint Omer fils illégitime de Nicolas Rollin, il s'agit de celle de  Jules Chifflet qui fit une Généalogie de la famille du Chancelier dans la première moitié du XVIIe siècle. Cette généalogie non publier est aujourd'hui conservée à la Bibiothèque Municipale de la ville de Besançon ; on la trouve en annexe du livre de Herta-Florence Pridat "Nicolas Rolin Chancelier de Bourgogne" Ce qui est troublant dans cette généalogie c'est que Chifflet nomme des personnes et des faits totalement ignorés des autres généalogistes du XVIIIe ou XIXe et même part Valat au XXe. Par exemple la liaison de Georges Rollin avec Jacqueline d'Arenda et sa répudiation et la naissance de ses enfants Balthazar Rolin et Anne Rolin, faits qui nous sont confirmés par  les Archives Départementales du Nord et celles de Condé sur Escaut. S'il est aujourd'hui prouvé que la généalogie de Jules Chifflet sur la famille Rollin est bien et étonnamment exacte sur beaucoup de points, inconnus jusqu'alors  par les autres généalogistes ayant traité du sujet, il faut en conclure que Jules Chifflet a eut en mains des documents où des informations que ses successeurs n'ont jamais eut connaissance. 

Mais cela ne s'arrête pas là, car Chifflet fait d'Ysembart Rollin  souche de la branche dite "des prévôts de Mons," le fils de ce René Rollin, alors que tous les autres généalogies même celle publier dans le livre "la splendeur des Rollin" fond de cet Ysembart le fils naturel de Louis Rollin d'Aymeries et Jacqueline d'Arenda. Or nous savons (grâce aux découvertes faites dans les AD du Nord et de Condé sur Escaut) que cela est presque impossible puisque cette Jacqueline d'Arenda fut la maîtresse (prouvé) de Georges Rollin avec lequel elle eut des enfants, ce qui porterait sa naissance au plus tôt en 1500, elle ne pouvait dans ce cas être aussi la maîtresse (car trop jeune) de Louis  Rolin, et avoir avec lui un fils nommé Ysembart. Plus troublant encore Jules Chifflet nous dit qu'un fils de  Georges  nommé Balthazar Rolin, épousa Yolande de Werchin princesse d'Epinoy. Là encore aucun généalogiste mentionne ce fait, aujourd'hui prouvé par les archives de Condé sur Escaut.  Pour certains ce fils né à Saint Omer ne se serait pas prénommé René mais David.

Ceci dit,  doit-on donner crédit à cette naissance de René Rolin ou Raulin et en faire un fils illégitime du Chancelier ?

Sur une Généalogie manuscrite du XVIIIe siècle (anonyme à ma connaissance)  la généalogie des Raulin ou Rollin de Belleval est dite descendante de Nicolas Rollin chancelier de Bourgogne. Selon cette généalogie, Nicolas Rollin aurait eut un fils illégitime à Saint Omer nommé Jacques avec Catherine Conrarde. Nous avons la preuve que cela est faux, puisque Catherine Conrarde a bien existé, mais elle fut la maîtresse de Louis Rollin d'Aymeries, fils d'Antoine grand Bailli du Hainaut, ils ont eut en semble un fils nommé David (fait attesté par les AD du Nord).

Paul Denis du Péage dans sont livre "notices généalogiques sur quelques familles d'Artois et de Flandres" nous donne (sans y croire) cette descendance dite "Raulin de Belleval", et note que Jacques Raulin qu'il fait souche des Rolin de Belleval fut Bourgeois d'Arras, et qu'il n'était en fait non pas le fils de Nicolas Rolin mais le fils d'un certain David Rolin  né à Saint Omer fils de Nicolas Rolin avocat de cette ville. Il nous dit en suite qu'à sa connaissance Nicolas Rollin n'avait jamais eut d'enfant même illégitime nommé David, et il en conclut que cette descendance du chancelier n'est pas fondée.

Notons que cette généalogie là encore nous donne comme maîtresse de Nicolas Rollin mère de Jacques Rollin Catherine Conrarde nous savons aujourd'hui quelle ne fut pas la maîtresse de Nicolas mais de Louis Rollin Daymeries et qu'ils eurent un fils David. (AD du Nord) Voir les branches artésiennes.

Les enfants qu'il eut avec Marie de Landes

Jean Rolin : dit le cardinal de Bourgogne, naquit en 1408 certainement à Paris, son parrain fut Jean sans Peur duc de Bourgogne. Docteur en droit, civil et canon, dès sa jeunesse il fut destiné à l'Eglise. On lui connaît cinq enfants naturels, dont Pierre, protonotaire apostolique, Sébastien qui fut seigneur de Chaseul, Brion et Laisy, et Jeanne qu'il eut tous trois de Jeanne de Gouy, une demoiselle, et qu'il fit légitimer en 1464 par le duc de Bourgogne. Jean, le fils qu'il eut d'une religieuse d'Avignon, Raymonde de Roussy, fut légitimé par le roi en 1485 et devint à son tour évêque d'Autun. Un autre fils, Blaise, naquit d'Alexie Renier. Jean Rolin meurt le 1er juillet 1483.

Philppotte Rolin : née en 1410, elle épousa par contrat du 2 octobre 1427 passé à Dijon, le mariage étant célébré à Autun le 17 novembre suivant Guillaume d'Oiselay, écuyer, seigneur de la Villeneuve, conseiller et chambellan du duc de Bourgogne, châtelain de Pommard et de Volmay, fils de Richard et d'Isabeau de Bauffremont. Deux enfants naquirent Antoine, et Anne qui se maria avec Aymard Bouton, Philippotte décède à Baune après le 14 décembre 1483 et elle fut inhumée dans la chapelle des Hospices.

Guillaume Rolin : né à Paris en la paroisse Saint-Jacques de la Boucherie au moi d'Août 1411. Il fut gouverneur, capitaine et châtelain de Château-Chinon en 1445. Grand bailli d'Autun, gouverneur d'Artois, le duc de Bourgogne l'envoya en ambassade en décembre 1450 auprès de Charles VII. Il était en effet conseiller et chambellan du duc Philippe le Bon. Fait Chevalier en 1452 souche de la branche des seigneur de Beauchamp, il épousa le 29 mars 1442 Marie Levis-Cousan dame de Bragny, fille d'Eustache de Levis sire de la Perière, baron de Caylus et de Bornac et d'Alix de Damas-Cousan, fille d'Hugues de Damas seigneur de Cousan et d'Alix de Beaujeu. De cette alliance naquirent  :

   - François Rolin sire de Beauchamp dont nous reparlerons plus loin,

   - Marguerite Rolin qui héritera de l'Hôtel Rolin à Dijon, qu'elle revendit à la ville en 1490 et qui devint en son temps l'Hôtel de ville. Elle épousa en première noce Philibert de Grolée, chevalier seigneur d'Illins, conseiller et chambellan du roi de France Louis XI. Il fut gouverneur de Lyon, et en seconde noce Gaspard de Talaru seigneur de Chamazel.

    - Ysabeau Rolin dame de Marnay épouse Adrien Berjact d'Hostin écuyer seigneur de Baume.

    - Colette Rolin qui épouse Pierre de Beauffremont chevalier seigneur de Soye, baron de Sennecy veuve d'Anne de Bauffremont


Les enfants qu'il eut avec Guigonne de Salins.

Antoine Rolin : seigneur d'Aymeries qui fut la tige des seigneurs d'Aymeries que nous traiterons en page suivante.

Louis Rolin : seigneur de Présilly, Palapussin, Vernantois il meurt à la bataille de Granson en 1476 ne paraissant pas avoir été marié il fut inhumé aux Hospices de Beaune.

Claudine Rolin : dame de Vireu-le-Grand épouse Jacques de Montbel chevalier comte d'Entremont le 5 novembre 1447 elle est décédée le 14 mai 1512 inhumée aux Cordeliers de Bourg-en-Bresse.

Descendance de Guillaume branche des seigneurs de Beauchamp

Guillaume Rolin : comme nous l'avons vu il était le troisième fils légitime de Nicolas, il était issu du second mariage avec Marie de Landes, il fut seigneur de Beauchamp, fief transporté sur l'hôtel que les Rolin possédaient dans Autun à moins de cent mètres au nord-ouest de la cathédrale et qui fut également seigneur de Savoisy, Montetoy, Vaux, Oricourt, Villers, Beaulieu, Ricey, Perrigny-en-Montagne, Corcelles, Sainte-Colombe, Fontaines-les-Dijon, Vaugimois, et après le partage du 27 août 1462 du Plessis, de Lugny-les-Charolles, La Perrière, Gyé,  Martigny-le-comte, Vonay.

Son fils François Rolin issu de son mariage avec Marie de Levis-Cousan dame de Bragny épousa  par contrat passé à Moulins le 20 janvier 1489 Jeanne de Bourbon-Carency, dame de Duisans en Artois et de Rochefort-en-Hainaut, fille de Philippe de Bourbon, chevalier, seigneur de Duisans et de Catherine de Lalaing et petite fille de Jean de Bourbon, seigneur de Duisans et de Jeanne de Vandomois. sont issus de ce mariage trois enfants :

   - 1) Jean Rolin ; seigneur de Beauchamp,  chevalier seigneur de Savoisy, Monestoy...conseiller et chambellan du roi Louis XII en 1510 grand bailli d'épée à Autun en 1520, pannetier du roi, mort avant 1527, a épousé Marie de Cugnac-Dampierre, dame de Nellincourt, fille d'Antoine de Cugnac-Dampierre et de Madeleine de Mornay du Plessis de cette union est nés  :

          - François Rolin, chevalier seigneur de Beauchamp Savoisy et Duisans grand bailli héréditaire d'Autun il épousa Louise de Malain fille d'Antoine de Malain et de Claude de Bessey, ils eurent  :

                  - Jeanne Rolin, dame de Duisans et

                  - Nicole dite aussi Colette Rolin, dame de Bragny elle épousa jean Vallerot.

           - François eut aussi d'une femme nommée Perrette Rousseau un fils illégitime

                   - François Rolin qui fut chanoine de Notre-Dame d'Autun légitimé en 1541.


    - 2) Georges Rolin ; chevalier seigneur de Savoisy, de Duisans en Artois, de Rochefort en Hainaut puis par héritage de Louis Rolin son cousin, seigneur d'Aymeries en Hainaut. Il devint d'ailleurs grand maréchal, grand veneur et premier vicomte de Hainaut. Il épouse Anne de Hamal, fille de Jean baron de Hamal, seigneur de Kersbeck et d'Hélène Hinckaert. Il eurent une fille Anne Rolin qui épouse en première noce Maximilien de Melun et en seconde noce Robert de Melun, marquis de Roubaix. (nous reparlerons de Georges Rolin et d'Anne Rolin page suivante)

    - 3) Marie Rolin : épouse Philippe de Ferrières, seigneur de Presle.

 

Sceau de Georges Rolin

Statues de Guigonne de Salins et Nicolas Rolin Hospices de Beaune

Branche légitimée des seigneur de Chaseu (de Jean Rolin cardinal d'Autun)

Sébastien Rolin fils légitimé en 1464 par Philippe le Bon,  du Cardinal Jean Rolin et Jeanne Gouy fut seigneur de Chaseu-sur-Arroux, des Tournelles, de la Collonge, du Crot Morin, Bovin, Moron, Le Vernoy, Patigny, Molenay, Bavault, Broye, épouse Louise de Montereul. de cette union :

   - Pierre Rolin co-seigneur de Chaseu épouse en Isabeau de Colombier, qui se remariera avec Jean Charvot. elle eut avec Pierre Rolin :

           - Claude Rolin écuyer, seigneur de Chaseu et

           - Louise Rolin héritière de Chaseu à la mort de son frère. Elle épousa en 1535 Hugues de Rabutin, chevalier baron d'Epiry, fils de Claude et de Barbe Damas de la Bazole.

    - Jean Rolin second fils de Sébastien et Louise de Montereul, épouse Françoise Siclier, fille de Louis seigneur de Chalencey et de Pouilly-lès-Dijon dont ils eurent :

           - Esmée Rolin, mariée à Antoine d'Orges écuyer, seigneur du Deffend.

           - Catherine Rolin, religieuse.

           - Barbe Rolin, marié vers 1500 à Philibert le Bourgoins, écuyer seigneur de Chizy, dont postérité.

Les Rolin de Normandie

Girard Raoulin, chevalier seigneur de Frontenay-sur-Doubs  puis de la Grange, est d'abord qualifié damoiseau en 1417 dans un acte de cession d'un meix sis à Saint-Loup-de-le-Salle. Il est  écuyer du duc de Bourgogne et d'après un compte de Guy Guillebaud de 1421, capitaine de Lagny-sur-Marne. Le 26 novembre 1424, toujours avec qualification d'écuyer, il donne aveu au roi de plusieurs fiefs avec haute, moyenne et basse justice à Fontenay-en-Brie et Nesle-la-Gilberte. En 1433 qualifié cette fois de chevalier, il est dit chambellan et conseiller du duc de Bourgogne, envoyé ^par celui-ci en ambassade auprès de roi d'Angleterre. Il est , la même année, bailli de Mâcon. A ce titre, il escorte Nicolas Rolin et le sire de Charny qui conduisent à Salins René d'Anjou prisonnier. En 1438, il est capitaine de Beaune qu'il défend contre les Anglais . Il meurt en 1441. Girard a épousé Catherine de Trie, dame de Vaumain, Vauroux, Lincourt, Boutencourt en Normandie, Arquency, Tigerville, Montreuil, Limonest, et dans la prévoté de Paris, dame de Mareil en France, de Fontenay et en outre titulaire de cent vingt livres tournois de rentes sur les recettes des villes de Troyes et de Chaumont en Bassigny. Fille ainée de Jacques de Trie (frère de renaud amiral de France) et de Catherine de Pleurigny. De cette union naquis :

    - Girard Raolin, dont le sort n'est pas connu.

    - Pierre Raolin, écuyer sire de Mareil-en-France.

   - Claude Raolin, écuyer seigneur de la Grange et de Vaulmain. En 1465, il ratifia l'acte de cession de 1417, fait par son père Girard, du meix Rolin à Saint-Loup-de-la-Salle. Le nom de sa femme n'est pas connu mais il mourut sans postérité, ayant institué sa sœur Jacqueline de Fontette sa principale héritière.

   - Jacquette ou Jaqueline Raoulin, qui héritera de plusieurs fiefs normand dont Vaulmain. Elle épousa Hugues de Fontette Chevalier, seigneur d'Aligny en Bourgogne et de la Motte d'Aligny. Son époux devint aussi seigneur de Toulouse en partie  dans la seigneurie de Poligny. De cette union naquis :

         - Georges de Fontette écuyer seigneur de la Motte d'Aligny et en Normandie de Vaulmain. il épouse Catherine de Potos, fille de Léonard conseiller au Parlement de Bourgogne et maître des requêtes du duc.

         - Charles de Fontette,  gentilhomme de Louis XI en 1479.


Arbre familiale de Nicolas Rolin